Introduction (20 janvier 2012)

Nicolas Bayrou en 2009Quasi-invisible pendant le quinquennat, Bayrou refait surface à l’approche de l’échéance présidentielle. Son retour au premier plan n’était pourtant pas attendu tant les sondages initiaux le donnaient à la peine. Profitant du rejet sarkozyste, du manque de charisme rassembleur de Hollande et de la réputation de Le Pen, Bayrou a vu sa cote doubler dès l’annonce de sa candidature (de 6% à 13%), lui donnant l’espoir de retrouver une dynamique similaire à celle qui le porta en 2007. Mode passagère ou tendance lourde ? Il est en tout cas relancé pour la course au « troisième homme », même si son ambition est plus élevée, d’autant que, contrairement à Marine Le Pen, il ne partirait pas battu d’avance dans aucune configuration du deuxième tour.

Ses faiblesses : un parti avec une présence famélique à l’Assemblée (trois députés), une machine électorale de peu d’envergure comparée aux mastodontes PS et UMP, et un profil de candidat qui, malgré ses dires, reste plus orienté à droite qu’à gauche, limitant ainsi ses tentatives pour se présenter comme un vrai rassembleur d’union nationale.

La présentation de tous les candidats

 

Intentions de vote à la mi-janvier 2012 

Le sondage réalisé par les 13 et 14 janvier par l’institut Ipsos montre une érosion chez Hollande, mais également chez Sarkozy. Tout profit pour Bayrou qui se relance et ouvre la possibilité d’un match à quatre. Mélenchon continue de ne pas décoller, Le Pen reste stable, Joly chute.

Par rapport aux votes de 2007, le rassemblement réussi par Sarkozy s’effondrerait au profit du FN qui retrouverait son niveau de 2002, mais pas des Divers droites qui ne récolteraient qu’un maigre 4% (elles avaient atteint 13,4% en 2002). Les réserves de Sarkozy pour le second tour seraient donc faibles et il devrait espérer un report très favorable du FN et du Modem pour l’emporter. En hausse, le PS attirerait une partie des voix du centre et parviendrait à faire jouer le vote utile, avec, comme victime collatérale, l’extrême-gauche (PCF, LCR/NPA et LO), dont le score agrégé demeurerait loin de celui obtenu en 2002. Reste le Modem, en baisse par rapport à 2007, mais nettement supérieur au niveau 2002, pour autant que Bayrou maintienne la tendance, voire l’accélère.

En ce qui concerne le second tour, l’avance de Hollande s’éroderait mais resterait large. 
Niveau report des votes, Hollande ferait le plein sur l’extrême-gauche et les Verts, et capterait la majorité des électeurs de Bayrou, ceux de Le Pen se répartissant de manière égale entre les deux candidats testés et les « Ne se prononcent pas ».

 

Semaine du 22 au 28 janvier

Hollande lance véritablement sa campagne le dimanche 22 par un meeting au Bourget. Dans la semaine, il annonce clairement ne pas vouloir pas gouverner avec François Bayrou car de centre-droit (« Front de Gauche, EELV, oui, Modem non »).

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Semaine du 29 janvier au 5 février

De passage au 20h de TF1 le dimanche 29, Nicolas Sarkozy continue de ne pas se déclarer. De son côté, François Bayrou dévoile son programme pour relever l’éducation nationale.

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Semaine du 6 au 12 février

Continuant de ne pas se déclarer, Nicolas Sarkozy dévoile dans une interview au Figaro Magazine ses « valeurs », qui, pour beaucoup d’observateurs, portent la patte du conseiller ultradroitier Patrick Buisson (qui a entre autres été journaliste à Minute). Selon le spécialiste d’histoire politique Christian Delporte dans Libé, « c’est la troisième stratégie de Sarkozy. Il y a eu le président protecteur, puis le président courage, et maintenant, c’est le président à droite toute. Cela montre qu’il cherche d’abord à bétonner son score au premier tour ».

De son côté, François Bayrou appelle les « humanistes de la majorité » (gaullistes, chrétiens-démocrates) à se rallier à sa cause, ceux-ci ne pouvant d’après lui en aucune manière se retrouver dans les « valeurs » exprimées par Sarkozy.

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Semaine du 13 au 19 février

Nicolas Sarkozy annonce officiellement sa candidature lors du JT de 20h de TF1 du mercredi 15.

François Bayrou propose que les grands partis se rencontrent et discutent des moyens à mettre en œuvre si Marine Le Pen ne parvenait pas à rassembler les cinq cents parrainages. Refus de celle-ci qui salue le comportement républicain du leader du Modem, mais indique qu’elle n’appelle pas à l’aide. Refus également des grands partis.

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Semaine du 20 au 26 février

Sondage Ipsos-Le Monde réalisé après l’annonce de candidature de Sarkozy et ses premiers meetings. L’écart avec Hollande est inchangé par rapport au dernier sondage réalisé avant l’entrée en lice officielle du candidat UMP. A contrario, la perspective d’un match à quatre s’éloigne, Le Pen se tassant et Bayrou (qui peine à exister et manque de visibilité médiatique) tombant au point d’être talonné par Mélenchon.

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Semaine du 27 février au 4 mars

La semaine est marquée par Hollande qui frappe à 75% et Sarkozy qui se fait houspiller à Bayonne.

De son côté, François Bayrou tient à Angers son deuxième meeting de campagne. Le candidat du Modem dénonce la « surenchère irresponsable et dangereuse » à laquelle se livrent Hollande et Sarkozy. Il table sur une « overdose » de ces candidats, et vante sa « cohérence ».

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Semaine du 5 au 10 mars

La semaine est marquée par la polémique sur la nourriture halal, avec Le Pen, Fillon et Sarkozy en première ligne.

Jeudi, François Bayrou passer dans l’émission Des Paroles et des Actes (France 2). Le candidat du Modem dénonce une polarisation gauche-droite dépassée et responsable de la situation dans laquelle se trouve le pays. Il critique la « sarkhollandisation » des débats (Sarkozy = la division, Hollande = l’illusion) et se positionne comme un candidat lucide, prêt à affronter les problèmes tels qu’ils se posent, dans un souci de rassemblement et d’union. La jouant pédagogue, il prend le temps d’expliquer la situation budgétaire (rappelant avoir été un des premiers à tirer la sonnette d’alarme déjà en 2007) et les mesures qu’il entend adopter pour y remédier. Même si parfois ennuyante, sa prestation n’en est pas moins convaincante, exception faite de la question de la majorité parlementaire avec laquelle il compte bâtir son gouvernement, ses réponses sur ce sujet restant vagues et peu probantes.

Point d’orgue de l’émission : le débat contradictoire face à Manuel Valls. Si Bayrou a eu beau jeu de ressortir les critiques émises par Valls à l’égard de François Hollande lors de la primaire socialiste, le duel n’en a pas moins été cordial et peu belliqueux, les deux hommes semblant proches sur plusieurs sujets.

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Semaine du 11 au 18 mars

La semaine est marquée par la sursaturation de l’espace médiatique par Nicolas Sarkozy et la prise de la Bastille par Jean-Luc Mélenchon. François Bayrou, lui, est quasi invisible.

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Semaine du 19 au 25 mars

Drapeau de la République françaiseL’horreur et la stupeur s’abattent sur la France lorsque quatre personnes (un adulte de trente ans, ses deux enfants et une petite fille) sont abattues froidement dans une école juive de Toulouse lundi à neuf heures du matin. Très vite les enquêteurs font le lien avec deux autres faits divers qui commençaient à soulever questions : l’exécution d’un militaire en civile une semaine plus tôt à Toulouse également, et celle trois jours auparavant de trois soldats en uniforme (dont un survivra) à Montauban. Pendant trois jours, la campagne va s’arrêter, ou du moins, se décliner en pointillés.

Nicolas Sarkozy ré-endosse les habits de président (le CSA annonce que ses interventions sur le sujet ne seront pas décomptées de son temps de parole), annule ses meetings et suspend sa campagne. Idem pour François Hollande (qui calque pendant trois jours ses déplacements sur ceux de Sarkozy) mais pas François Bayrou ni Jean-Luc Mélenchon, tandis que Marine Le Pen adopte un profil bas, la thèse d’un acte néo-nazi semblant plausible au vu de l’identité des victimes (juives dans le cas de l’école, d’origines nord-africaines et antillaise pour les militaires). La vérité s’avérera tout autre, le tueur étant un certain Mohamed Merah, un Français de 24 ans passé par des camps d’entraînement au Pakistan et en Afghanistan et se revendiquant d’un islam radical, quoique semblant avoir agi seul. Identifié dès mardi, il repousse une première tentative d’entrée dans son domicile par le RAID. Barricadé chez lui pendant trente heures, il sera finalement tué armes à la main lors d’un nouvel assaut donné jeudi en fin de matinée.

Si tous les candidats appellent d’emblée à la retenue et à éviter toute récupération, en pratique les attaques ne tardent guère. Ainsi François Bayrou, avant que ne soit connue l’identité du tueur, accuse la majorité d’être responsable des divisions qui minent la société française. Il tentera par la suite d’atténuer ces propos. Côté UMP, Copé sort l’artillerie lourde en stigmatisant les candidats qui ne respectent pas le temps de deuil et en accusant Hollande de double langage. Côté PS, les attaques se concentrent sur les manquements des services de renseignements, l’échec de la politique sécuritaire depuis dix ans et la mise en scène par le Ministre de l’Intérieur Claude Guéant de la mise hors d’état de nuire de Mohamed Merah. Claude Guéant est également la cible d’Eva Joly, qui lui reproche d’avoir outrepassé ses fonctions au détriment du juge d’instruction, tandis que Nathalie Arthaud dénonce « la comédie d’une union nationale ».

L’actualité complète de la semaine

 

25 mars – François Bayrou au Zénith

Contexte
  • 6500 personnes remplissent la Zénith pour un grand meeting qui, espère Bayrou, relancera une campagne qui le voit stagner dans les sondages alors qu’il jouit d’une bonne popularité.
  • Assistance : des jeunes, oui, mais pas tant que cela. Peu de diversité ethnique également.
  • En effet, Philippe Douste-Blazy commence son intervention par « en effet ».
  • Le défilé sur scène de l’équipe de campagne Modem témoigne de l’absence de personnalités marquantes et connues du grand public.
  • Des drapeaux français et régionaux sont brandis dans l’assistance, mais aussi beaucoup de drapeaux … européens, chose rarissime dans la campagne.
  • Discours long : 1h 40 ! L’orateur tient la distance mais devrait parfois abréger.

François Bayrou en 2012

Contenu
  • Ouverture du meeting sur un appel à l’espoir, pour tous et surtout pour les jeunes générations.
  • Rappelle sa volonté de réduire les déficits et l’endettement, de mettre en œuvre d’une stratégie pour produire et consommer français, et de retrouver un système d’enseignement performant.
  • Appelle à continuer d’œuvrer pour l’Europe, mais aussi à la démocratiser et à élire son président au suffrage universel. Sans doute le seul candidat à avoir un discours aussi positif sur le sujet.
  • Sortie sécuritaire : assure qu’il réimplantera la police dans les quartiers devenus zones de non droit et nommera des sous-préfets pour y coordonner les services de l’État (et « ils y vivront ! »)
  • Long passage sur la « moralisation de la vie publique » – confirme son intention d’un référendum.
  • Attaque Hollande nommément – ne cite jamais le nom de Sarkozy mais déclare que le président sortant et sa majorité ont « heurté les Français par l’injustice et l’esprit de clan. »
  • Conclusion : « une France solidaire, une société « apaisée ».  « Nous allons vivre ensemble ! »

 

Semaine du 26 mars au 1er avril

Accalmie dans la campagne, d’abord du fait de la retombée de l’émotion suscitée par les événements de Toulouse, et ensuite de par l’absence de grands débats télévisés (règle du temps de parole oblige + campagne télé officielle ne démarrant que deux semaines avant le premier tour).

Le meeting du Zénith n’a pas réussi à mettre François Bayrou sur orbite. Les sondages le donnent en régression et dépassé par Mélenchon. Son électorat en revanche devient l’objet de toutes les attentions, celle de Sarkozy en particulier, qui doit espérer un report très fort des voix centristes pour pouvoir l’emporter au deuxième Est-ce pour cette raison que commence à circuler la rumeur qui verrait le président sortant nommer Bayrou Premier ministre s’il était réélu ?

L’actualité complète de la semaine

 

3 avril : intentions de vote à trois semaines du 1er tour

Le croisement des courbes se confirme, Nicolas Sarkozy est en train de réussir son premier pari, réaliser l’unité de la droite au premier tour (bien aidé par le retrait de toute candidature dissidente dans sa famille politique proche) et ramener à lui une partie des électeurs tentés par Marine Le Pen (la symétrie entre les courbes des deux candidats est à cet égard particulièrement frappante).

La donne pour le deuxième tour n’en reste pas moins inchangée, François Hollande conservant une large avance grâce à l’excellent report des votants d’un Mélenchon en pleine ascension, et celui, substantiel, d’une partie des électeurs de Bayrou.

Semaine du 2 au 8 avril

Cette semaine, Sarkozy dévoile (enfin) son programme et Hollande confirme le sien.

Dans un entretien au journal Le Monde, François Bayrou accuse responsables politiques et médias d’éluder « l’état critique de la France » et la menace que continue à faire peser sur le pays la crise profonde. A noter : Sarkozy déclare que son Premier ministre pourrait être d’un autre parti que le sien.

L’actualité complète de la semaine

 

Semaine du 9 au 15 avril

Logo de l'émission "Des Paroles et des Actes"Pas de débat entre candidats au premier tour mais un passage à tour de rôle mercredi et jeudi sur le plateau de Des Paroles et des Actes (France 2) pour un entretien avec David Pujadas et ses journalistes.

Interrogé sur son discours controversé après la tuerie de Toulouse, François Bayrou déclare en assumer chaque ligne. Sur la nécessité de « produire en France », il affirme que le problème n’est pas le coût du travail mais l’absence de stratégie nationale filière par filière, citant en exemple le textile et le tourisme. Il embraye sur l’importance de maîtriser la dépense publique et de mettre un terme aux gaspillages. Questionné sur son ambiguïté par rapport au mariage homosexuel (qu’il refuse) et à la reconnaissance de l’homoparentalité (qu’il préconise), il botte en touche, focalisant sa réponse sur l’homoparentalité. Il botte aussi en touche quand lui est demandé s’il accepterait d’être le Premier ministre de Sarkozy : « Je refuse de me laisser enfermer dans cette question. Cela voudrait dire que j’accepte le principe d’un second tour joué d’avance. »

 

Le reste de la semaine

Au cours du dimanche qui suit, l’attention se focalise sur le duel Concorde-Vincennes, lequel semble se terminer par un match nul au niveau de l’assistance, UMP et PS revendiquant chacun la présence de 100 000 personnes (chiffres invérifiables). De son côté, François Bayrou est à Marseille pour un meeting plus modeste (un millier de participants). « Plus nombreuses sont les foules, plus grosses sont les désillusions qui s’ensuivent ».

Le compte-rendu de tous les candidats à Des Paroles et des Actes et l’actualité complète de la semaine

 

Semaine du 16 au 21 avril

Le sondage Ipsos-Le Monde (vague 18) réalisé les mardi 17 et mercredi 18 avril confirme le décroisement des courbes Hollande et Sarkozy, le candidat PS reprenant même une nette avance (3,5 points). Derrière, Le Pen et Mélenchon restent dans un mouchoir de poche, même si la candidate FN est donnée comme repartant légèrement à la hausse. Quant à Bayrou, son électroencéphalogramme reste plat à 10%.

Les autres instituts de sondage abondant dans le même sens (à part IFOP qui place les deux candidats à égalité parfaite), Sarkozy virant en tête dimanche soir serait une sensation. Parmi les éléments qui pourraient la rendre possible, deux reviennent en particulier : une forte abstention et un important transfert dès le premier tour de Bayrou vers Sarkozy, l’électorat du candidat Modem étant celui se déclarant le moins sûr de son choix (le vote Le Pen étant quant à lui annoncé comme certain par 80% des sondés).

Pour ce qui est du deuxième tour, pas de changement, la victoire nette de François Hollande est toujours attendue. Seul un basculement très fort des « Ne se prononcent pas » de Le Pen et Bayrou pourrait redonner une chance à Sarkozy.

L’actualité complète de la semaine

 

22 avril : Résultats du 1er tour

Participation : élevée, 79,5% (83,8% en 2007, 71,6% en 2002 et 78,4% en 1995).

Déception (annoncée) pour François Bayrou. Il s’était rêvé roi, puis faiseur de roi, il se retrouve avec un petit rôle, loin de l’influence qu’il aurait voulu exercer. Se déclarera-t-il en faveur d’un finaliste ? Il affirme en tout cas qu’il prendra ses responsabilités.

Le résumé complet du premier tour

 

Semaine du 23 au 27 avril

François Bayrou dénonce la « course ventre à terre de Sarkozy derrière les thèses du FN » et lui reproche d’amalgamer l’électorat centriste à celui de Le Pen en déclarant que « les préoccupations des électeurs de Bayrou et ceux du FN sont les mêmes ». En parallèle, pendant que nombre de ses soutiens se positionnent rapidement en faveur de l’un ou l’autre finaliste, le candidat du Modem, comme il l’avait annoncé dimanche, envoie une lettre à Hollande et Sarkozy pour leur demander de préciser leur position sur plusieurs sujets avant qu’il ne se prononce pour le deuxième.

Le résumé complet de la semaine

 

Semaine du 28 avril au 5 mai

François Bayrou déclare qu’il votera à titre personnel pour François Hollande. C’est une surprise, l’attente était davantage portée vers un vote blanc. Grosse amertume du côté de l’UMP, qui parle « d’incohérence » dans le choix du candidat Modem, surtout en regard de l’économie.

 

8 mai : Synthèse de campagne

Grand perdant du premier tour, François Bayrou a vu ses rêves de grandeur définitivement s’évaporer. Marginalisé, sans grande influence sur le résultat final et désormais brouillé à mort avec l’UMP, il éprouvera assurément les pires difficultés à être réélu député.

La synthèse complète de la campagne

 

20 juin – Bonus législatives

François Bayrou est battu dans une triangulaire avec le PS et l’UMP ; l’UMP a clairement voulu lui faire payer sa prise de position en faveur de Hollande, tandis que le PS, où des voix s’étaient fait entendre pour un désistement en sa faveur, s’est finalement rangé à l’avis de la candidate locale qui refusait de se retirer (elle remporte la circonscription). L’avenir politique du leader centriste du Modem paraît bien mort.

Le résumé complet des législatives

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