Introduction (1er février)

 

Philippe Poutou en 2011Né à Villemomble (Seine-Saint-Denis) en 1967 (50 ans en 2017), Philippe Poutou représente le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, un rôle qu’il avait déjà tenu en 2012 (où il avait récolté 1,2% des voix) après avoir pris la relève de l’emblématique Olivier Besancenot qui avait décidé de ne pas être candidat. S’il ne parvient pas à rééditer les scores de son prédécesseur (4% en 2002 et 2007), Philippe Poutou se fait remarquer en fin de campagne par une bonne prestation lors de l’émission Des Paroles et des Actes, où son humour et son franc-parler lui valent une certaine attention médiatique.

A l’origine militant de Lutte ouvrière, il en est exclu en 1995 suite à des divergences de vues sur l’orientation du parti. Il intègre en 2000 la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), laquelle devient en 2009 le NPA. Dans le civil, Philippe Poutou est ouvrier dans une usine Ford de Gironde.

Sa campagne 2012

Son programme

 

Semaine du 23 au 29 janvier

 

Faits saillants de la campagne : le Penelopegate éclate. Le résumé complet de la semaine

 

Semaine du 30 janvier au 5 février

 

Faits saillants de la campagne : le Penelopegate s’envenime et Macron, Mélenchon et Le Pen tiennent meetings à Lyon. Le résumé complet de la semaine

 

Semaine du 6 au 12 février

 

Faits saillants de la campagne : Marine Le Pen dope l’audience de France 2 et Fillon essaye de contre-attaquer. Le résumé complet de la semaine

 

Semaine du 13 au 19 février

 

Faits saillants de la campagne : Macron déclenche un tollé en associant colonisation et crime contre l’humanité. Le résumé complet de la semaine

 

Semaine du 20 au 26 février

 

Faits saillants de la campagne : François Bayrou rejoint Emmanuel Macron, Yannick Jadot fait de même avec Benoît Hamon, François Fillon parle de quasi-guerre civile et une proche de Marine Le Pen est mise en examen dans le cadre de l’affaire des assistants parlementaires européens. Le résumé complet de la semaine

Faits saillants concernant le candidat :  invité de l’émission On n’est pas couché samedi soir sur France 2, Philippe Poutou y attire l’attention médiatique pour la première fois de la campagne. Pas en raison de ses propos ses propos, non, mais pour un fou rire qui fait le buzz. En cause ? La chroniqueuse Vanessa Burggraf qui s’emmêle les pinceaux en tentant de poser une question sur l’interdiction des licenciements que prône le candidat NPA. Après un premier raté, Burggraf essaye une deuxième fois, se plante encore, reformule sa phrase, n’y arrive toujours pas, Ruquier s’en mêle, Burggraf se replante et, pendant deux minutes, l’hilarité est générale face à un Poutou mi-consterné mi-amusé.

La séquence (qui n’a pas été coupée au montage) fait polémique après sa diffusion, plusieurs observateurs y voyant la preuve d’un manque de respect pour les « petits candidats », arguant que le présentateurs et ses journalistes ne se seraient jamais permis un tel relâchement face à un candidat aux intentions de vote plus élevées.

L’émission permet néanmoins à Poutou d’exposer le pourquoi de sa candidature malgré le faible score qui lui est promis et le fait que son parti ne croit pas aux élections (en gros : « même si nous sommes petits, nous sommes légitimes et la présidentielle est une occasion de faire entendre nos idées »). Il revient également sur les difficultés à recueillir les cinq cents parrainages (« une mesure anti-démocratique ») et regrette le faible temps de parole accordé aux « petits ».

 

Semaine du 27 février au 5 mars

 

Faits saillants de la campagne : convoqué par la justice, Fillon joue son va-tout au Trocadéro. Elle aussi convoquée par un juge, Marine Le Pen refuse de donner suite. Macron dévoile enfin son programme. Le résumé complet de la semaine

Faits saillants concernant le candidat : la collecte des parrainages a officiellement démarré cette semaine. Les candidats ont jusqu’au vendredi 17 mars pour que les signatures en leur faveur parviennent au Conseil Constitutionnel. Au vendredi 3 mars, un candidat a déjà largement dépassé la barre des 500 parrainages requis : François Fillon, qui en a plus de 1100. Derrière, Macron et Hamon n’en sont plus très loin, ce qui n’est pas une surprise. Ce qui l’est plus, c’est le très large nombre de parrainages déjà récoltés par Nathalie Arthaud (plus de 300), loin devant un Mélenchon ou une Le Pen. La présence de la candidate LO au premier tour de la présidentielle semble donc bien engagée. Parmi les autres « petits », Nicolas Dupont-Aignan (DLF) et Jacques Cheminade (SP) sont également sur de bons rails. En revanche, Philippe Poutou (NPA) démarre très timidement.

 

Semaine du 6 au 12 mars

 

Faits saillants de la campagne : Fillon gagne son quitte ou double et Hamon réduit le cadre de son revenu universel. Le résumé complet de la semaine

Faits saillants concernant le candidat : après François Fillon la semaine passée, sept autres candidats passent le cap des 500 signatures d’élus : Emmanuel Macron (En Marche), Benoît Hamon (PS), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Marine Le Pen (FN), Jean-Luc Mélenchon (France insoumise) et François Asselineau (Union populaire républicaine, UPR), ce qui, dans le chef de ce dernier, constitue une petite surprise. Pour d’autres, la lutte contre la montre continue, notamment Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès), Philippe Poutou (NPA), Jean Lassalle, Rama Yade et d’autres encore.

 

Semaine du 13 au 19 mars

 

Faits saillants de la campagne : Mélenchon prend République, Dupont-Aignan fait un esclandre sur TF1 et François Fillon est officiellement mis en examen. Le résumé complet de la semaine

Faits saillants concernant le candidat : c’est bon pour Philippe Poutou, qui, dans un ultime rush, reçoit un peu plus de 216 parrainages supplémentaires en trois jours et dépasse la barre fatidique des 500 (576 exactement). Il sera au premier tour de la présidentielle. A noter parmi les parrainages dont il a bénéficié, celui de … Jean Lassalle !

 

Semaine du 20 au 26 mars

 

Faits saillants de la campagne : le grand débat a lieu ; Fillon dénonce un « cabinet noir » ourdi par Hollande ; Le Drian rallie Macron et des négociations PS-En Marche pour les législatives sont supposés. Le résumé complet de la semaine

Faits saillants concernant le candidat : après son esclandre de samedi dernier sur TF1, Nicolas Dupont-Aignan se fait inviter lundi dans l’émission télé … Touche pas à mon poste, de Cyril Hanouna, laquelle n’a que peu de choses à avoir avec la politique (l’animateur l’a d’ailleurs bien précisé : « Ici, on ne parle pas de politique »). Dupont-Aignan aura au moins réussi à se présenter à un public jeune qui ne le connaissait probablement pas. En revanche, il refuse de participer au contre-débat organisé par le média en ligne Explicite (créée par des ex-salariés d’iTélé) lundi soir en même temps que celui de TF1. Philippe Poutou y annulant sa venue en dernière minute (en raison de discussions en cours à son usine pour le maintien de l’entreprise, explique-t-il), ce sont finalement les seuls Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade qui prennent part à ce contre-débat.

 

Semaine du 27 mars au 2 avril

 

Faits saillants de la campagne : Valls annonce qu’il votera Macron, et Penelope Fillon est officiellement mise en examen. Le résumé complet de la semaine

Faits saillants concernant le candidat : jouant de l’ironie comme il a montré être capable de le faire, Philippe Poutou s’est prêté au jeu du poisson d’avril samedi 1er en publiant sur son compte Facebook un message dans lequel il annonce le retrait de sa candidature et appelle à soutenir Emmanuel Macron, qu’il qualifie de « candidat anti-système » et dont il approuve la volonté de supprimer 120 000 postes dans la fonction publique car « il y a beaucoup trop de personnel ». Le buzz fonctionne et le poisson du candidat NPA est bien relayé dans la presse.

 

Mardi 4 avril – Le second débat

 

Philippe Poutou superstar ! Telle avait été la conclusion de l’émission de France 2 où, voici cinq ans, les prétendants à la présidentielle avait chacun disposé de vingt minutes pour convaincre. De par son style atypique, de par son franc-parler, et aussi, de par une certaine candeur, Philippe Poutou avait détonné et apporté un peu de fraîcheur à la soirée, ou à tout le moins, du relief. Pour l’immense majorité des téléspectateurs, sa prestation ce soir-là avait été synonyme de découverte, celle d’un inconnu complet, un ouvrier à l’usine Ford de Bordeaux qui, quelques mois auparavant, avait été propulsé porte-parole du NPA en remplacement du médiatique Olivier Besancenot, lequel venait de renoncer à être à nouveau candidat.

Lors de son passage à Des Paroles et des Actes 2012, l’effet nouveauté et le style atypique avaient donc joué à plein, Poutou avait eu son un quart d’heure de gloire et attiré à lui le feu des projecteurs. Deux jours plus tard toutefois, et l’effet de mode était déjà passé, Poutou retournait à l’anonymat et il allait finir huitième avec 1,2% au premier tour, comme les sondages le laissaient entendre depuis le début de la campagne.

L’histoire repassera-t-elle les plats cette année ? En tout cas, pour ce qui est de la première partie du récit, la mission est accomplie. Au terme d’un débat interminable (quatre heures !) où étaient rassemblés les onze candidats à la présidentielle, les passages qui auront le plus retenu l’attention auront en effet été des moments impliquant le candidat NPA. La raison ? Des tirades où il s’en est prit de manière virulente à François Fillon, Marine Le Pen et aux affaires qui leur collent aux basques.

Premier ciblé : le candidat LR. Interrogé sur l’exemplarité, Poutou commence par évoquer des cas jugés (Dassault, Balkany) puis se lance dans le présent : « Alors là, depuis janvier, c’est le régal, une campagne super : Fillon … Il est en face de moi … Plus on fouille et plus on sent la corruption, plus on sent la triche. Et en plus ce sont des bonhommes qui nous expliquent qu’il faut de la rigueur, et eux ils piquent dans les caisses publiques ». Aussitôt après, au tour de la candidate FN : « Le Pen pareil, on pique dans les caisses publiques. Alors là, c’est pas ici, c’est l’Europe. Pour quelqu’un qui est anti-européen, ça gêne pas de piquer de l’argent de l’Europe. Et le pire, c’est que le FN, qui se dit anti-système, ne s’emmerde pas du tout, se protège grâce aux lois du système, grâce à l’immunité parlementaire, et refuse d’aller aux convocations des policiers (…) Nous, quand on est convoqué par la police, on n’a pas d’immunité ouvrière, on y va (…) Alors le truc anti-système, c’est de la foutaise ». La tirade se poursuit sur l’argent qui circule dans les sphères politiques, des applaudissements fusent et la journaliste de C-News Ruth Elkrief (qui co-anime la soirée avec Laurence Ferrari de BFM TV) doit ramener un peu de calme.

Plus tard, Poutou en remet une seconde couche au moment où est évoqué la question de la dette, le candidat NPA déclarant que Fillon se dit préoccupé par la dette mais pique dans la caisse publique. Il ne manque non plus d’égratigner Macron à deux reprises (cf. le compte-rendu des piques de la soirée) et eut encore l’un ou l’autre échange avec Fillon et Le Pen, voire avec le duo de journalistes en plateau, à qui il reprocha (de manière toujours courtoise et souriante, mais ferme) de l’interrompre ou de ne pas le traiter comme il faudrait (« c’est pas parce que j’ai pas mis une cravate que … »).

 

Sur la forme, Poutou a aussi fait jaser les commentateurs pour ne pas être venu en costume. Dans le même genre se répandra très vite sur les réseaux sociaux son refus de poser avec les autres participants sur la photo qui devait les immortaliser ensemble. Enfin, il sera plus tard révélé que le candidat NPA a également refuser de serrer la main d’Emmanuel Macron.

Niveau style toujours, craignant visiblement de ne pas avoir le temps de dire tout ce qu’il avait dire, il parla très vite lors de ses premières tirades. Par la suite, il se calmera et ralentira le débit, probablement à l’instigation de ses camarades assis derrière lui, vers lesquels il se retourna régulièrement pour leur parler.

Concernant sa vision de la société, il critiqua la baisse des charges voulues par Fillon, Macron, Le Pen et rappela que ce sont en fait des cotisations qui alimentent la sécurité sociale et tout ce qui peut être collectif. Il critiqua également l’austérité organisée à l’échelle du continent et répondit aux journalistes que police armée et terrorisme n’avait rien à voir, et qu’armer la police servait uniquement à renforcer la répression généralisée des travailleurs et des citoyens. Dans sa conclusion, il déclarera ne pas s’adresser qu’aux Français mais à l’ensemble de la population, y compris les étrangers et tous les exploités.

Le résumé complet du second débat

 

Semaine du 3 au 9 avril

 

Faits saillants de la campagne : le second débat a lieu ; les sondages montrent un tassement de Le Pen et Macron et une hausse (nette) de Mélenchon ; une attaque chimique contre un village rebelle syrien entraîne une réaction des Etats-Unis qui bombardent une base de Bachar el-Assad. Le résumé complet de la semaine

Faits saillants concernant le candidat : comme attendu, les sorties de Philippe Poutou lors du second débat ont fait parler d’elles, surtout … à droite. Dès la fin de l’émission, les réactions ont fusé sur le plateau de BFM TV, où plusieurs éditorialistes ont parlé d’une conduite « irrespectueuse » et critiqué qui son style vestimentaire (il ne portait ni costume ni cravate), qui son langage familier (« il apostrophait les gens sans mette ni un Madame ni un Monsieur »). Plus tard, le philosophe (et ex-ministre de Chirac) Luc Ferry a abondé dans leur sens en twittant : « Avec Philippe Poutou débraillé en marcel pour représenter les ouvriers, pas étonnant qu’ils aillent massivement chez Marine Le Pen ». Autant de commentaires qui, à leur tour, ont fait jaser, typiques selon certains de la morgue d’une élite ne supportant pas d’être bousculée par des gens du peuple n’utilisant pas les mêmes codes qu’elle.

De son côté, l’intéressé tire parti de l’engouement suscité par sa prestation et profite de davantage de lumière. Ses sondages s’en ressentent, deux instituts (Sofres et OpinonWay) le plaçant à 2,5% et 2,0%, des scores évidemment modestes, mais meilleurs que les 0,5% où il stagnait jusqu’à présent. A charge pour lui de les maintenir jusqu’au 23 avril.

 

Semaine du 10 au 16 avril

 

Faits saillants de la campagne : les sondages continuent de se resserrer, le match à quatre entre Macron, Le Pen, Fillon et Mélenchon pour atteindre le second tour est confirmé. Le résumé complet de la semaine

 

Semaine du 17 au 22 avril

 

Faits saillants de la campagne : la dernière semaine avant le premier tour a été marquée par des débats sur le vote utile, ainsi que par un attentat terroriste perpétré sur les Champs-Élysées (un policier tué, deux blessés) alors que les candidats étaient tous en plateau sur France 2. Le résumé complet de la semaine

Concernant la prestation du candidat lors de l’émission de France 2 du jeudi 20 avril : Philippe Poutou est le premier à être confronté à une question relative à l’attentat en cours et en fait les frais lorsque Léa Salamé, de manière improvisée mais pour le moins discutable (d’autant plus que tous les faits ne sont pas encore connus) lui demande si sa volonté de désarmer la police est encore tenable après les événements de la soirée. Concernant son objet, celui-ci était le drapeau de la Guyane, en solidarité avec les troubles sociaux touchant ce département. Quant à sa carte blanche, elle se porta sur l’écologie. Il termina son passage en regrettant (comme Hamon) qu’il n’y ait pas eu de second débat à onze et de nouvelles occasions de pouvoir à Fillon et Le Pen que « ce sont des voleurs ».

 

23 avril – Résultats du 1er tour

 

Abstention : avec 22,2%, elle a été beaucoup moins forte qu’annoncé puisqu’elle n’est que 1,5% supérieure à celle de 2012, et reste loin du « record » de 2002 (28,4%).

 

Pas de surprises, les résultats annoncés correspondent à ce que les sondages pronostiquaient, tant au niveau des scores atteints que de l’ordre d’arrivée des candidats. Ainsi, Emmanuel Macron vire en tête du premier tour avec 24,0% et est en passe de devenir le plus jeune président de l’histoire de France. Les augures pour le second tour lui sont en effet largement favorables face à une Marine Le Pen qui certes, comme son père quinze auparavant, passe le premier tour de la présidentielle (qui plus est avec un record de voix pour l’extrême-droite), mais à la deuxième place seulement, et avec un pourcentage de suffrages nettement inférieure aux 25-30% que son camp escomptait afin d’avoir une dynamique intéressante pour le second tour. Ici, avec à peine 21,3% des votes, c’est une probable lourde défaite au second tour qui s’annonce pour la candidate FN.

Pas de remontée-surprise pour François Fillon (troisième avec 20,0%) ni de miracle pour Jean-Luc Mélenchon (quatrième avec 19,6%), tandis que Benoît Hamon sauve de justesse le remboursement des frais de campagne du PS avec 6,4%. Quant à Nicolas Dupont-Aignan, s’il s’en est fallu de peu qu’il atteigne la barre des 5%, il en sera finalement pour ses frais (4,7%). Le candidat de Debout la France n’en réalise pas moins un bon score personnel puisqu’il fait plus que doubler celui qu’il avait réalisé en 2012 (1,8%), contribuant vraisemblablement à ainsi pénaliser François Fillon. Concernant le second tour, Nicolas Dupont-Aignan réserve pour l’heure sa décision.

Pas de surprise enfin concernant les autres candidats, ils réalisent tous des scores inférieurs à 2%, le meilleur d’entre eux étant Jean Lassalle (1,2%), suivi d’un Philippe Poutou qui, malgré ses sorties remarquées lors du débat du 4 avril réalise un score semblable à celui de 2012 (1,1%). Suivent ensuite Jean Asselineau (0,9%), Nathalie Arthaud (0,6%) et Jacques Cheminade (0,2%). Concernant le second tour, Arthaud a annoncé qu’elle voterait blanc, tandis que Poutou, Lassalle, Asselineau et Cheminade n’ont pas donné de consigne de vote.

 

 

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