31 janvier 2016 – Huit ans après l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche, un autre plafond de verre symbolique va-t-il être brisé avec l’avènement de la première présidente des États-Unis ? A dix mois de l’échéance, telle est en tout cas l’hypothèse qui tient le mieux la route.

Car cette fois, c’est sûr, Hillary Clinton (68 ans) ne peut pas perdre, elle a toutes les cartes en main : une machine de guerre électorale aguerrie et d’envergure, une emprise réelle sur le parti, de larges soutiens financiers, une expérience indéniable au plus haut niveau et, surtout, la certitude d’avoir tiré les leçons de la désillusion de 2008, quand, au terme d’une primaire incroyablement serrée, elle, la favorite à qui rien ne pouvait arriver, elle avait été contrainte de s’incliner face à un challenger brillant mais inattendu à pareille fête. Un tel échec ? Plus jamais. Désormais, elle est prête et parée, 2016 sera son année.

Hillary Clinton à l’arrière du véhicule qui l’emmena le temps de quelques jours de New York en Iowa

Hillary Clinton à l’arrière du véhicule qui l’emmena le temps de quelques jours de New York en Iowa.
Obama s’en moquera gentiment lors du dîner annuel des correspondants à la Maison Blanche : « Pour beaucoup d’Américains, c’est encore une période d’incertitude : j’ai une amie qui il y a quelques semaines gagnait des millions par an, et maintenant elle vit dans un van en Iowa. »
(Photo : AP)

Oui mais … Avant 2016, il a fallu passer par 2015. Et c’est peu dire que cette année-là a mal commencé. En cause : la révélation début mars de l’affaire des e-mails. A son origine se trouve la commission (à forte coloration républicaine) chargée d’enquêter sur les attentats de Benghazi en 2012, au cours desquels a notamment péri l’ambassadeur des États-Unis en Libye. Or, au fil de ses investigations, ladite commission a découvert que Clinton a utilisé une adresse e-mail privée et non-sécurisée pour de la correspondance liée à son mandat de Secrétaire d’État (équivalent du ministre des Affaires étrangères, poste qu’elle occupa jusqu’en 2013). Le scandale est inévitable et va se transformer pour Clinton en véritable sparadrap du capitaine Haddock, avec, pour première conséquence, la nécessité de précipiter de trois mois le lancement de sa campagne afin de faire diversion et occuper le terrain. Bref, une entrée en matière peu glorieuse, que ne dissipe pas un road-trip en van dans le nord du pays, organisé pour montrer sa volonté d’aller à la rencontre de la classe moyenne.

De meilleur augure sont les nouvelles concernant les adversaires à affronter lors de la primaire. D’abord vient la confirmation de la non-candidature d’Elizabeth Warren, une figure en vue tout au long des mandats d’Obama, à peu près du même âge que Clinton, mais entrée beaucoup plus récemment qu’elle en politique, proche du mouvement contestataire Occupy Wall Street et, depuis 2012, sénatrice du Massachusetts. Malgré ses dénégations, beaucoup d’éditorialistes ont persisté à la considérer comme une candidate plausible. Mais à mesure qu’avance le printemps, Warren continue de ne faire aucune déclaration en ce sens et, début juin, l’un des principaux groupes mis sur pied pour l’encourager à se présenter annonce cesser ses activités.

Quasi au même instant, un autre rival potentiel se met en retrait : le vice-président des États-Unis Joe Biden. Déjà candidat en 1988 et 2008, il avait annoncé vouloir tenter une troisième fois sa chance, mais la mort fin mai de son fils Beau (46 ans) des suites d’un cancer du cerveau l’a dévasté et poussé à mettre au moins provisoirement sa candidature en suspens.

D’autres aspirants se présentent mais les intentions de vote de la plupart ne dépassent pas les 2 ou 3%. Restent réellement deux opposants : Martin O’Malley, ex-maire de Baltimore et ex-gouverneur du Maryland (qui n’excédera que rarement le cap des 5% dans les sondages), et Bernie Sanders, 73 ans, sénateur du Vermont, positionné sur la gauche de l’échiquier, et dont la notoriété, malgré une longue carrière politique derrière lui, est à mille lieues de celle de sa rivale.

Notoriété n’est toutefois pas popularité, et Clinton a beaucoup de détracteurs. Elle souffre aussi de ne pas parvenir à inspirer un sentiment fort de sympathie, de chaleur, de convivialité. C’est un aspect essentiel de son image qu’elle se doit d’améliorer, tout comme est impérieux pour elle le besoin de casser la réputation qui lui est souvent accolée d’opportuniste prête à bien des contorsions pour assouvir ses ambitions.

 

L’été de tous les dangers

Dans ce contexte, le rebondissement qui survient en juillet dans l’affaire des e-mails tombe mal. Loin de clarifier la situation, les explications fournies par Clinton entretiennent l’impression qu’elle ne dit pas toute la vérité, d’autant que, contrairement à ses affirmations, preuve est apportée que des informations confidentielles ont bel et bien transité par le server incriminé. Conséquence : le FBI ouvre une enquête. Le coup est rude. Surtout que, dans le même temps, la cote de Sanders se met à grimper. Certes reste-t-il à plus de trente points au niveau national, mais l’écart se resserre dans l’État qui ouvrira le bal des primaires (l’Iowa), et il commence à être donné vainqueur possible dans celui qui suivra (le New Hampshire). Mais plus qu’une question de sondages, l’impression devient que, pendant que Clinton est engluée dans ses emails, Sanders, lui, est en train, si pas de prendre le contrôle la campagne, du moins d’en imposer les thèmes. Ses thèmes. Sur nombre d’entre eux, les deux candidats ne sont pas si éloignés l’un de l’autre, notamment au niveau social, où Sanders se caractérise surtout par la volonté d’aller plus loin que ce que préconise Clinton. Plus loin dans la hausse du salaire minimum ; plus loin dans la couverture des soins de santé pour tous ; plus loin dans l’allègement de l’endettement étudiant. Des divergences pas anodines, mais pas idéologiques non plus. Sur un autre sujet toutefois, la différence de point de vue est totale, un sujet que Clinton préférerait ne pas trop voir abordé, alors que Sanders, lui, en a fait le cheval de bataille de sa campagne. Ce sujet si sensible, si discriminant, c’est la collusion des élites politiques avec le monde de l’argent.

Pour comprendre l’importance grandissante prise par cette thématique, il faut revenir six ans en arrière, lorsque, dans le cadre de l’affaire dite « Citizens United », la Cour suprême a rendu un arrêt supprimant purement et simplement toute limite de dons dans une campagne électorale, ouvrant ainsi la voie à l’injection par les milieux industriels et financiers de montants faramineux jamais vus dans l’histoire politique.

Pour collecter ces sommes gigantesques, des comités spécialisés sont créés : les « Super PAC ». Tout candidat important se doit d’en avoir au moins un à son service. C’est le cas de Jeb Bush, champion incontesté des levées de fonds. C’est aussi celui d’Hillary Clinton. Mais pas de Sanders, lequel rejette toute idée de Super PAC et finance sa campagne à l’aide de petits dons octroyés par tout citoyen qui le veut bien. Ce choix symbolise le cœur de l’engagement de Sanders. Ce qu’il veut, ce qu’il défend, c’est une « révolution politique », qui en finira avec la domination des riches lobbies qui « achètent » les politiciens et « corrompent » le système pour leur seul intérêt sans tenir compte de compte de celui du peuple. Dans sa ligne de mire : Wall Street. Le discours est fort (« Le business model de Wall Street, c’est la fraude ! », « Ce n’est pas le Congrès qui régule Wall Street, c’est Wall Street qui régule le Congrès ») et il résonne, entre autres chez les jeunes, que cet homme au look de vieux tonton colérique et vitupérant séduit de plus en plus. Les jeunes donc. Et d’autres aussi, de plus en plus nombreux. A la fin de l’été, il est évident qu’une dynamique « Sanders » est enclenchée.

Hillary Bernie Chelsea Baby - Dessin de Mick Luckovich, Creators Syndicate.

Grand-mère, un métier super, quoique pas toujours exempt de petites frustrations. Dessin de Mick Luckovich, Creators Syndicate.

 

Un automne doux et lumineux

Pour Clinton, l’alerte est sérieuse. La montée de Sanders conjuguée au démarrage laborieux de sa propre campagne affaiblit sa position, et la rumeur commence à circuler que, au vu de ses difficultés, Joe Biden pourrait finalement être tenté de se lancer. Le doute plane jusqu’au 21 octobre avant d’être levé, le vice-président annonçant alors officiellement renoncer à se présenter.

Le lendemain, c’est du côté de ses e-mails que l’horizon de Clinton s’éclaircit. Ce jour-là, au terme d’une audition-marathon marquée par des échanges tendus, elle quitte la commission Benghazi avec la satisfaction d’avoir désamorcé une situation piégeuse à souhait. Cette affaire, elle le sait, n’est pas terminée et va continuer à la poursuivre, mais au moins l’a-t-elle provisoirement neutralisée.

En ce qui concerne l’ennemi républicain, les nouvelles sont bonnes aussi : Donald Trump continue de faire le show et de rendre fou le Grand Old Party. Pour un peu, la blague d’un Trump troll démocrate infiltré dans le camp adverse pour le faire imploser y gagnerait presque en crédibilité.

Autre point positif pour Clinton : les trois débats télévisés qui se tiennent d’octobre à la fin de l’année. A chaque fois, la candidate a assuré. Il faut dire que l’atmosphère y était différente de la foire d’empoigne que constituent ces événements côté républicain, où ils sont parfois jusqu’à onze à devoir se partager parole et caméras. Rien de tel chez les démocrates, où bien vite les candidats en lice ne sont plus que trois, ce qui facilite assurément les échanges, lesquels se déroulent en outre dans un état d’esprit positif, respectueux et courtois.

Martin O'Malley 2015

Martin O’Malley, le troisième candidat démocrate (Photo: John Locher, AP)

Courtoisie et respect ne signifient toutefois pas absence de taquets. A ce petit jeu, la plus perfide (diront les mauvaises langues) ou la plus rodée (diront les autres) est Clinton. Sanders évoque les bienfaits des politiques sociales-démocrates dans les pays scandinaves ? Elle le rabroue aussi sec d’un « nous ne sommes pas au Danemark, nous sommes aux États-Unis ». Le même Sanders patauge pour expliquer pourquoi il est moins exigeant que sa rivale en matière de limitation du port d’armes alors que les tueries par balles ne cessent de défrayer la chronique ? Elle saisit à pleines mains la perche tendue par le modérateur pour enfoncer le clou et accuser le sénateur du Vermont de vouloir donner l’immunité à l’industrie des armes à feu. Sa capacité de jugement à elle est mise en doute suite à son vote en 2002 en faveur de la guerre en Irak (Sanders avait voté contre cette décision) ? Elle sort la carte « Obama » et explique que l’actuel président a fait confiance à son jugement en la choisissant pour Secrétaire d’État et en lui confiant d’importantes missions.

Credit: https://usatcollege.files.wordpress.com/2015/10/democratic-debate.jpg Trouvé sur : https://www.theodysseyonline.com/clinton-sanders-debate-held-flint-michigan-march-6

Certes lui arrive-t-il d’être malmenée et mise sur la sellette, notamment pour ses rapports avec Wall Street. Jamais cependant elle ne donne l’impression d’être déstabilisée ni acculée dans ses derniers retranchements. Cela, elle le doit à ses qualités de gestion des débats, mais aussi à l’attitude de Sanders, lequel met un point d’honneur à n’exploiter aucune controverse liée à Clinton s’il l’estime sans intérêt pour les citoyens. Ainsi en est-il de l’affaire des emails, lorsque, interrogé sur ce thème, il rétorque que « le peuple américain en [a] marre d’entendre parler de vos fichus emails » et réclame de passer à un autre sujet.

Pour Bernie Sanders, les débats d’automne servent avant tout à exposer les idées fortes de son programme et cultiver l’image d’un homme intègre et droit qui ne fait pas de politique politicienne. Sur le plan médiatique, la mission est réussie. Sur celui des sondages, le résultat est plus mitigé. A une nouvelle hausse début novembre a succédé une période qui, selon l’humeur, peut être qualifiée de stabilisation ou de plafonnement. Au niveau national, il demeure à près de 20 points de sa rivale (35% d’intentions de vote contre 55%), et, s’il maintient une légère avance dans le New Hampshire, son retard dans l’Iowa reste conséquent (15 à 20 points à combler). Or, malgré leur faible impact dans le décompte final, ces deux États sont essentiels s’il veut durer dans la campagne, la Caroline du Sud et le Nevada, qui suivent juste après, lui étant a priori moins favorables vu le poids des communautés noir et hispanophone, dans lesquelles sa rivale est mieux implantée.  En vérité, quand arrive Noël, Clinton paraît sur la voie royale pour l’emporter.

 

Une tempête hivernale nommée Bernzilla

Cette impression va pourtant se dissiper dès les premiers jours de janvier. Le travail de sape de Bernie Sanders, son activisme, celui de ses sympathisants, payent, ses idées ont infusé les esprits et se matérialisent maintenant en intentions de vote. Effet de mode ? Conviction profonde ? En tout cas ses sondages prennent un coup de fouet : en une dizaine de jours, l’écart au niveau national est tombé à moins de dix points, son avance dans le New Hampshire s’est accrue et il est annoncé au coude-à-coude dans l’Iowa.

 

Pour Clinton, c’est la douche froide. Perdre le New Hampshire ? Gênant, mais passe encore. En revanche perdre le New Hampshire ET l’Iowa ? Hors de question ! La primaire 2008 l’a prouvé par l’absurde, elle doit frapper fort d’entrée et tuer la partie aussi vite que possible pour ne pas se retrouver embarquée dans une campagne de longue haleine qui laisserait à son rival l’occasion de rêver. Alors, en ce 17 janvier, jour du dernier débat démocrate avant l’Iowa, le ton va changer.

Courtois, positifs et respectueux les précédents débats ont été, courtois, positif et respectueux celui-ci sera. Mais les coups seront plus nombreux. Et plus appuyés. D’emblée Clinton attaque Sanders sur l’un de ses points faibles, la limitation du port d’armes[1], l’accusant d’avoir voté à maintes reprises en faveur de la NRA (National Rifle Association, le lobby des armes à feu). Elle lui reproche ensuite de proposer un programme de soins de santé irréaliste à financer et, sacrilège suprême, de ne pas témoigner assez de considération envers les accomplissements de Barack Obama, dont elle se pose en digne continuatrice apte à poursuivre et amplifier l’œuvre qu’il a bâtie, alors que son rival, lui, veut tout révolutionner, au risque de mettre en péril des acquis durement gagnés.

Face à ces assauts, Sanders ne se laisse pas démonter, rejette les critiques et rappelle ses positions, notamment sa volonté de taxer Wall Street pour financer son programme. Puis, à son tour, passe à l’offensive. Avec une attaque, une seule. Une attaque à 600.000 dollars : la somme versée en un an par la banque d’affaires Goldman Sachs à Clinton en guise de rétribution pour une série de conférences qu’elle a données. Faussement naïf, il ajoute « trouver très étrange que cette institution financière majeure, qui a payé cinq milliards de dollars d’amendes pour avoir enfreint la loi, n’ait aucun de ses dirigeants poursuivis en justice, alors que dans le même temps, des gamins qui fument de la marijuana sont envoyés en prison ». Sa rivale encaisse mais ne bronche pas. Et contre-attaque. Sans attendre. D’abord en accusant le sénateur Sanders d’avoir voté des mesures de dérégulation des marchés financiers qui ont permis la crise de 2008. Puis, évoquant les républicains, en appelant à ne pas se tromper d’ennemi. De son côté, Sanders insiste : « Quiconque veut vérifier mes votes verra que je me suis toujours battu contre la dérégulation de Wall Street (…) » et conclut en parlant des « escrocs » qui ont « détruit notre économie ».

Dans les jours qui suivent, Clinton recreuse l’écart au niveau national et, sur le long-terme, demeure favorite. A court-terme, toutefois … Dans le New Hampshire, Sanders est donné comme accroissant son avance. Et dans l’Iowa, c’est la bouteille à encre. Alors, plus que jamais les partisans de Sanders veulent y croire, ils veulent croire à ce rêve fou dans lequel leur champion referait le coup d’Obama en 2008 et remporterait la primaire face à la grandissime favorite. Et à partir de là … Opposé à un adversaire républicain « classique », les chances d’un candidat aussi à gauche que Sanders seraient réduites. Mais face à un candidat aussi clivant que Cruz ou Trump si l’un d’eux devait être investi, alors c’est un match bien différent qui se jouerait[2]. Et avec lui, la perspective de voir se briser un plafond de verre tout autre que celui pensé au départ, un plafond de verre que, voici dix ans encore, il aurait été inconcevable de seulement songer égratigner aux États-Unis, un plafond de verre qui tient en un qualificatif, un qualificatif dont l’emploi est un autre signe de la campagne hors-norme en train de se dérouler, un qualificatif que Sanders, fièrement, revendique : socialiste.

 

 

[1] Élu d’un État rural très attaché à cette liberté, les positions passées et présentes de Sanders transmettent l’impression que celui-ci a, par calcul ou conviction, une position irrésolue sur la question, alors que sa rivale, elle, s’est clairement exprimée en faveur de mesures strictes pour réguler la vente des armes à feu.

[2] A moins que, dans l’hypothèse d’un duel Sanders-Trump, un candidat indépendant d’envergure ne décide de tenter sa chance et vienne encore modifier la donne, tel l’ex-maire de New York Michael Bloomberg, que des rumeurs récentes disent tenté par une telle possibilité.

Articles récents

Les dynamiques qui ont fait basculer l’élection

Les dynamiques qui ont fait basculer l’élection

12 novembre 2016 – Si la victoire de Donald Trump est nette en termes de grands électeurs, elle s’est pourtant jouée à quelques États-clefs qui ont basculé de justesse en sa faveur. Pour expliquer ce résultat, plusieurs dynamiques sont …

La « Trilogie de la Guerre » de Roberto Rossellini

La « Trilogie de la Guerre » de Roberto Rossellini

Italie, 1945. Dans un pays dévasté, une génération nouvelle de réalisateurs invente le néoréalisme. Parmi ses fers de lance : Roberto Rossellini, qui, en trois ans et trois films, accède au statut d’auteur majeur du 7ème Art.

Solaris (1972) – Andreï Tarkovski

Solaris (1972) – Andreï Tarkovski

En dépit d’années d’observations, la planète Solaris garde ses mystères, dont le principal n’est autre que sa surface, un océan gigantesque qui serait en fait … un cerveau.

Antelope Canyon – De lumière et de grès

Antelope Canyon – De lumière et de grès

Si certains patelins reculés n’ont rien pour eux, la petite ville de Page, elle, est doublement bénie des dieux, avec, en point d’orgue, un site parmi les plus photogéniques des Etats-Unis.

Lava Beds – L’ultime champ de guerre des Modocs

Lava Beds – L’ultime champ de guerre des Modocs

Isolé aux confins nord-est de la Californie, le parc de Lava Beds compte deux principaux centres d’intérêt : ses cavernes, et le souvenir de la résistance opiniâtre qu’y livra une poignée d’Indiens.

7 mai – Où Macron est élu président

7 mai – Où Macron est élu président

En dépit d’une abstention substantielle, Emmanuel Macron remporte le second tour avec une avance nette et devient le nouveau président de la République.