Contexte

 

  • 6500 personnes remplissent la Zénith pour un grand meeting qui, espère Bayrou, relancera une campagne qui le voit stagner dans les sondages alors qu’il jouit d’une bonne popularité.
  • Assistance : des jeunes, oui, mais pas tant que cela. Peu de diversité ethnique également.
  • En effet, Philippe Douste-Blazy commence son intervention par « en effet ».
  • Le défilé sur scène de l’équipe de campagne Modem témoigne de l’absence de personnalités marquantes et connues du grand public.
  • Des drapeaux français et régionaux sont brandis dans l’assistance, mais aussi beaucoup de drapeaux … européens, chose rarissime dans la campagne.
  • Discours long : 1h 40 ! L’orateur tient la distance mais devrait parfois abréger.

François Bayrou en 2012

 

Contenu

 

  • Ouverture du meeting sur un appel à l’espoir, pour tous et surtout pour les jeunes générations.
  • Rappelle sa volonté de réduire les déficits et l’endettement, de mettre en œuvre d’une stratégie pour produire et consommer français, et de retrouver un système d’enseignement performant.
  • Appelle à continuer d’œuvrer pour l’Europe, mais aussi à la démocratiser et à élire son président au suffrage universel. Sans doute le seul candidat à avoir un discours aussi positif sur le sujet.
  • Sortie sécuritaire : assure qu’il réimplantera la police dans les quartiers devenus zones de non droit et nommera des sous-préfets pour y coordonner les services de l’État (et « ils y vivront ! »)
  • Long passage sur la « moralisation de la vie publique » – confirme son intention d’un référendum.
  • Attaque Hollande nommément – ne cite jamais le nom de Sarkozy mais déclare que le président sortant et sa majorité ont « heurté les Français par l’injustice et l’esprit de clan. »
  • Conclusion : « une France solidaire, une société « apaisée ».  « Nous allons vivre ensemble ! »

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