1. Nathalie Arthaud – 2. François Asselineau – 3. Jacques Cheminade – 4. Nicolas Dupont-Aignan – 5. François Fillon – 6. Benoît Hamon – 7. Jean Lassalle – 8. Marine Le Pen – 9. Emmanuel Macron – 10. Jean-Luc Mélenchon – 11. Philippe Poutou – 12. Les journalistes

 

1. Nathalie Arthaud

 

  Le Pen
Fillon Mélenchon
D.-Aignan
Asselineau Autres TOTAL
 Attaques spontanées
5  3  2 1 1 12
 Attaques subies       1     1

Nathalie Arthaud a le plus souvent ciblé Marine Le Pen, notamment en lui demandant ce qu’elle ferait pour les salaires une fois sortie de l’Europe, puis en l’accusant d’utiliser le terrorisme pour diviser le peuple, ou encore en lui reprochant d’exiger la tolérance zéro alors qu’elle-même refuse de répondre aux convocations des juges. Fillon a reçu la même critique concernant le terrorisme, et s’est en outre vu reprocher de dénoncer l’assistanat mais de ne pas hésiter à avoir des largesses pour lui-même.

L’unique prise à partie qu’elle a subie est venue de Dupont-Aignan, qui l’a interpellé en lui demandant ce qu’elle proposait au sujet de l’Europe, alors qu’elle venait de dire que ces questions européennes n’étaient pour elles qu’une diversion par rapport au vrai problème qu’est la domination capitaliste.

 

2. François Asselineau

 

  Fillon
Le Pen Mélenchon
D.-Aignan
Macron Autres TOTAL
 Attaques spontanées
3 3 3 2 1 1 13
 Attaques subies 1 2 3

Asselineau a plusieurs fois tiré en rafales, d’abord en reprochant simultanément à Dupont-Aignan, Mélenchon et Le Pen d’avoir une mauvaise approche sur la question européenne, puis, dans un tout autre registre, en stigmatisant les candidats financés par les banques et en égrenant les montants que chacun avait empruntés pour mener campagne. Il a aussi mené l’une ou l’autre attaque personnelle directe, notamment en demandant à Macron ce qu’il pensait du Qatar et de l’Arabie saoudite, puis en réagissant vivement (« Qu’est-ce que vous en savez ? ») à un propos de Fillon qui venait de déclarer que, s’il y avait un référendum sur l’euro, les Français voteraient massivement en sa faveur.

Il a lui-même été pris trois fois à partie par des adversaires : par Mélenchon qui lui a demandé « pour quoi faire ? » lorsqu’il a déclarer vouloir monter le budget de la défense à 3% du PIB ; par Arthaud qui lui a reproché de dire (comme d’autres) que l’Europe est la source de tous les maux ; par Cheminade, qui a évoqué le plan Fouchet de 1962.

 

3. Jacques Cheminade

 

  Le Pen
Asselineau Fillon
Macron
 Hamon Autres TOTAL
 Attaques spontanées
2 1 1 1 5
 Attaques subies 0

Cheminade s’est peu livré à l’attaque ad hominem. L’exception la plus notable fut lorsqu’il déclara que beaucoup avait profité de la Françafrique, « et votre père a eu sa part, madame Le Pen ». Ses autres piques furent peu agressives et le plus souvent prononcées sur un ton patelin, comme lorsqu’il fit mine de questionner Le Pen et Macron pour mieux déclarer qu’ils ne combattent pas les marchés financiers, ou lorsqu’il déclara à Fillon que l’Europe qu’il préconise n’est pas « la cathédrale européenne du général De Gaulle ».

Lui-même n’a subi aucune attaque.

 

4. Nicolas Dupont-Aignan

 

  Macron
Fillon Asselineau
Arthaud
Hamon Autres TOTAL
 Attaques menées 8 6 1 1 1 17
 Attaques subies  1 2 1 1 5

Dupont-Aignan a été l’un des plus offensifs, avec deux cibles bien précises dans sa ligne de mire : Macron et Fillon. L’un de ses angles d’attaque privilégiés a été de tenter de les ramener à leurs bilans, celui de Premier ministre de Nicolas Sarkozy pour le premier, celui du gouvernement Hollande pour le second, leur reprochant diverses hausses d’impôts et réductions de budgets ainsi que baisse d’effectifs policiers et militaires. Macron a contesté avoir été ministre au moment des faits mentionnés par Dupont-Aignan, ce qui a permis à ce dernier d’y aller d’un « vous êtes amnésique », suivi d’un « vous n’êtes pas solidaire avec votre gouvernement », puis d’un « ce n’est jamais vous … ». Dans un autre registre, il leur a aussi reproché leurs positions sur l’Europe, notamment sur les travailleurs détachés.

A deux reprises ces attaques ont suscité des réactions acides de Fillon. La première vint après une tirade de Dupont-Aignan sur un Fillon qui a « bafoué le vote des Français sur la Constitution européenne en 2005 », l’intéressé rétorquant alors qu’il connaissait Dupont-Aignan depuis longtemps, qu’il avait été chef de cabinet de Bayrou, et que, s’il n’avait pas voté pour les lois qu’il critique, c’est parce qu’il n’avait jamais été en position de le faire (« et il ne le sera jamais » a-t-il ajouté). La deuxième réplique fut plus courte et tint en un mot : « Minable ! », après une déclaration de Dupont-Aignan comme quoi des candidats avaient été cherché leurs ordres chez Merkel (référence aux visites à la chancelière effectuées ces dernières semaines par Fillon, Hamon et Macron).

Dupont-Aignan a encore pris à partie Macron de manière notable à partie à deux reprises :

  • d’abord lorsqu’il a soulevé la question de hauts fonctionnaires en poste du temps où Macron était au ministère de l’Économie, des hauts fonctionnaires qui, selon lui, après avoir participé à la vente d’entreprises détenues par l’Etat (p.ex. Alstom), ont rejoint des banques d’affaires, dont certaines impliquées dans les transactions évoquées ici.
  • ensuite lorsqu’il a interrompu Macron d’un « Je n’ai rien compris » alors que celui-ci était questionné sur sa vision du service public et des 120 000 postes de fonctionnaires qu’il compte ne pas renouveler.

 

5. François Fillon

 

  D.-Aignan
Le Pen
Hamon
Poutou
Journalistes Autres TOTAL
 Attaques spontanées
1 1 1 2 1 6
 Attaques subies 6 6 4 3 11 30
Répliques aux attaques subies 2 2 1 2 9

Largement ciblé par nombre de rivaux, François Fillon s’est en revanche lui-même peu livré à des attaques spontanées. Exception à la règle : … les journalistes Ruth Elkrief et Laurence Ferrari, qui se sont pris deux attaques de sa part. La première fois survint alors qu’elles évoquaient les affaires qui le touchent et qu’ils les invita courtoisement mais fermement à faire preuve de prudence en manière de présomption d’innocence, puis évoqua la presse qui le poursuivait avec acharnement depuis des semaines. La second fois eut lieu plus tard, alors qu’elles l’interrogeaient sur la dette et que, agacé par leurs questions, il leur répliqua : « On a l’impression de subir un interrogatoire. Est-ce que je peux poursuivre mon raisonnement ? ».

Autre attaque de sa part à mentionner : celle envers Philippe Poutou (qui l’avait bien allumé plus tôt dans la soirée, cf. infra) pour lui rappeler qu’il y avait eu un référendum sur Notre-Dames-des-Landes et qu’il fallait en respecter le résultat (ce à quoi Poutou rétorqua qu’on avait bien vu comment le résultat du référendum de 2005 avait été respecté).

Visé pas moins de trente fois par une attaque directe ou une insinuation, Fillon s’est bien gardé de réagir à toutes, ne le faisant même que relativement peu. Lorsqu’il le fit, ce fut de deux manières différentes :

  • soit par une réponse brève (cf. le « Minable » qu’il lança à Dupont-Aignan après que celui-ci eut dit qu’il avait été cherché ses ordres chez Angela Merkel, ou encore le « On n’accuse pas comme ça » à Poutou qui venait de dire qu’il piquait dans la caisse)
  • soit par une réponse étayée, lorsque le sujet ne concernait pas les affaires et qu’il pouvait exposer des éléments de son programme (p.ex. quand Le Pen l’interpella sur le Qatar, Hamon sur les 500 000 fonctionnaires, Asselineau sur ses déclarations sur une privatisation de la Sécu, Dupont-Aignan sur son bilan de Premier ministre).

 

6. Benoît Hamon

 

  Fillon
Le Pen
Macron
Mélenchon
Journalistes Autres TOTAL
 Attaques menées 4 3 1 1 1 10
 Attaques subies 1 2 3

Benoît Hamon a été quasiment ignoré par ses rivaux au cours de la soirée : à peine trois attaques, dont deux ont été des piques sans ampleur, la troisième seulement étant un peu plus plus virulente (attaque de Fillon sur le bilan de Hamon dans le gouvernement Hollande).

Rayon attaques menées, Hamon a surtout ciblé Fillon et son programme social en matière de fonctionnaires. Il a également visé Le Pen à trois reprises, notamment en l’accusant de se poser en victime. Il s’en prit également à ceux qui proposent un plan A ou un plan B pour l’Europe, et reprocha à Mélenchon de manquer de solutions sur ce sujet, lequel fut le théâtre de la seule discussion entre ces deux hommes.

 

7. Jean Lassalle

 

  Journalistes
Macron Asselineau
Arthaud
Hamon Autres TOTAL
 Attaques menées 2 1 3
 Attaques subies 0

S’il n’a été pris pour cible par personne, Jean Lassalle a néanmoins lâché trois piques lors de la soirée : une gentille à l’adresse de Macron (« vos marcheurs se sont arrêtés aux frontières de la France, moi j’ai continué dans le reste de l’Europe »), et deux autres plus senties à l’adresse des journalistes, dont une lorsqu’il était interrogé sur la corruption des élus, à quoi il répondit qu’il y avait aussi des journalistes corrompus.

 

8. Marine Le Pen

 

  Fillon
Macron Arthaud Mélenchon Poutou Autres TOTAL
 Attaques menées 6 3 1 2 12
 Attaques subies 1 4 5 3 3 8 24

Marine Le Pen a été offensive. Cible principale : François Fillon, visé à six reprises, dont trois virulentes, une fois pour lui reprocher les conventions fiscales passées avec le Qatar, une autre sur son action en matière de terrorisme lorsqu’il était Premier ministre (en bref, elle lui reprocha d’avoir fait n’importe quoi, dont sabrer dans les effectifs policiers et militaires, déstabiliser des régions où s’est développé le terrorisme, et fait de la France une « université djihadiste », autant de remarques que Fillon refusa de relever), et une troisième pour lui reprocher d’être lui-même responsable de la dette qu’il veut éradiquer.

Si elle a aussi ciblé Macron (dont une fois en tout début d’émission, avec un « Mais il faut aller parler aux agriculteurs, monsieur Macron »), elle l’a fait de manière finalement peu virulente. Lui en revanche ne s’est pas privé d’y aller cash : d’abord en l’accusant de conduire les Français à une baisse de leur pouvoir d’achat et d’utiliser des mensonges qu’utilisait déjà son père ; ensuite, en lui reprochant de faire répertorier toutes les clientèles possibles et à leur déclarer « On rase gratis ».

Autre personne à l’avoir régulièrement interpellée : Nathalie Arthaud, qui lui reprocha notamment de diviser les Français sur la laïcité et de prôner la tolérance zéro en matière de justice alors qu’elle-même refuse de répondre à la convocation d’un juge. Poutou fit une remarque similaire en dénonçant l’usage qu’elle fait de l’immunité parlementaire et ironisa sur le fait qu’il n’existe pas « d’immunité ouvrière ». Le candidat NPA l’attaqua également sur les travailleurs détachés, lui reprochant de les stigmatiser et de mentir à leur sujet.

Un peu en retrait, Mélenchon n’a néanmoins pas été en reste, une première fois lorsque, perfide, il persifla « En fait, vous ne servez à rien », une autre lorsqu’il la prit à partie sur les crèches dans les mairies et les racines de la France, ponctuant sa sortie par un « Mais fichez-nous la paix avec vos religions ».

De son côté, Marine Le Pen s’en est aussi prise à deux occasions aux journalistes, une fois pour leur reprocher de lui couper la parole, une autre pour critiquer le fait qu’elle ne laissait pas Dupont-Aignan parler alors qu’il s’en prenait à Macron, laissant abruptement entendre qu’existait une forme de soutien vis-à-vis au candidat d’En Marche de la part des médias.

 

9. Emmanuel Macron

 

  Le Pen
D.-Aignan Poutou
Mélenchon
Fillon Autres TOTAL
 Attaques menées 4 1 2 2 9
 Attaques subies 3 8 3 4 18

Si Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont sans surprise opposés (mais pas tant que cela), le principal contempteur du leader d’En Marche a été Nicolas Dupont-Aignan, lequel interpella ou évoqua Macron pas moins de huit fois pendant le débat, record de la soirée. Si ces piques ne furent pas spécialement virulentes, trois d’entre elles furent appuyées ;

  • quand Dupont-Aignan accusa Macron d’être « amnésique », puis de se retrancher derrière un « ce n’est pas moi », alors qu’était évoqué le bilan du quinquennat Hollande
  • quand il l’interrogea sur les conflits d’intérêt concernant des hauts fonctionnaires qui décrochent des postes dans de grandes banques d’affaires, puis quand il parla de son parcours à lui chez Rothschild
  • quand il déclara « Je n’ai rien compris », après une réponse de Macron sur ses intentions en matière de réduction des effectifs dans la fonction publique.

Bref, Dupont-Aignan a plus ou moins tenu un rôle qu’aurait pu endosser Fillon, lequel n’a absolument rien dit envers Macron. De la même manière, Hamon lui aussi s’est abstenu à son égard.

Concernant les passes d’armes avec Le Pen, il y eut de la part de la candidate frontiste un « Mais il faut aller parler aux agriculteurs, monsieur Macron », puis un questionnement sur son positionnement envers le Qatar. Macron quant à lui y alla franco à deux reprises, d’abord en accusant Le Pen de conduire les Français à une baisse de leur pouvoir d’achat et d’utiliser des mensonges semblables à ceux qu’utilisait son père, ensuite en lui reprochant de toutes les clientèles possibles et de leur déclarer : « On rase gratis ». Poutou rebondira sur cette expression pour reprocher à Macron de rouler pour les puissants (« On rase gratis, mais surtout pour les patrons »), puis, plus tard,  lui dira « Vous parlez de la pénibilité, mais à force d’être énarque et ministre, on ne comprend pas vraiment le travail ».

 

10. Jean-Luc Mélenchon

 

  Le Pen
Fillon Hamon
Macron
Asselineau Autres TOTAL
 Attaques menées 3 2 5
 Attaques subies  1  1 1 2 3 2 11

Jean-Luc Mélenchon s’est montré sélectivement vindicatif pendant le débat, avec deux candidats seulement dans sa ligne de mire, et pas trop souvent : Le Pen et Fillon. Concernant le second, il lui reprocha surtout en tout début de soirée sa volonté de refondre le code du travail. Concernant la première, il fut davantage dans le mode taquin, la titillant sur le fait qu’elle n’avait pas voté contre la directive travailleurs détachés au Parlement européen, mais c’était juste abstenue de le faire, puis, au détour d’une tirade de la candidate FN, glissant, perfide : « En fait, vous ne servez à rien ». Plus virulente fut sa troisième sortie, lorsqu’il la prit à partie sur les crèches dans les mairies et les racines de la France, ponctuant son intervention par un « Mais fichez-nous la paix avec vos religions ».

Cité ou évoqué de manière régulière par ses adversaires, il en a souvent profité pour leur répliquer, mais toujours de manière pondérée, sans chercher d’esclandre. Parmi ceux qui l’ont visé le plus : Jean Asselineau, qui lui reprocha (à lui, mais aussi à Le Pen et Dupont-Aignan) de ne pas avoir une bonne approche pour résoudre la question européenne.

 

11. Philippe Poutou

 

  Journalistes
Le Pen
Fillon
Macron
Arthaud Autres TOTAL
 Attaques menées 4 3 3 3 13
 Attaques subies 1 1

Il avait prouvé par le passé sa capacité à jouer le rôle de poil à gratter, et il a été fidèle à sa réputation. S’il ne s’est pas privé de reprocher aux journalistes de l’interrompre ou de ne pas le traiter comme les autres « parce qu’il n’a pas de cravate », ce sont surtout ses sorties contre le manque d’exemplarité et d’honnêteté de la part de Fillon et Le Pen qui ont fait le buzz (cf. les nombreuses vidéos qui tournent sur les réseaux sociaux, notamment celles sur l’immunité parlementaire qu’utilise Le Pen alors que les travailleurs, eux, n’ont pas d’immunité ouvrière).

Quant à lui accuse de taper dans les caisses, le candidat LR tenta bien de prendre sa revanche un peu plus tard en rappelant au candidat NPA qu’il y avait eu un référendum sur Notre-Dames-des-Landes et qu’il fallait en respecter le résultat, mais celui-ci eut beau jeu de lui rétorquer qu’il avait bien vu comment le résultat du référendum de 2005 avait été respecté.

Concernant Macron, Poutou rebondit sur une expression que celui-ci avait employée (Marine Le Pen veut « raser gratis ») pour lui reprocher de rouler pour les puissants (« On rase gratis, mais surtout pour les patrons »), puis, plus tard,  lui dira : « Vous parlez de la pénibilité, mais à force d’être énarque et ministre, on ne comprend pas vraiment le travail ».

 

12. Journalistes

 

  Poutou
Fillon Le Pen
Lassalle
Hamon Autres TOTAL
 Attaques menées 4 2 2 2 1 11
 Attaques subies 1 1

Si elles n’en ont pas perdu leurs sourires (Ruth Elkrief surtout, Laurence Ferrari gardant une expression plus austère tout au long de la soirée), les journalistes chargées de diriger le débat ont eu leur part de piques et prises à partie, notamment par :

  • Philippe Poutou, qui leur reprocha de l’interrompre ou de ne pas le traiter comme les autres « parce qu’il n’a pas de cravate »
  • Jean Lassalle, qui, alors qu’il était interrogé sur la corruption des élus, répondit qu’il y a aussi des journalistes corrompus.
  • François Fillon, qui, alors qu’elles évoquaient les affaires qui le touchent, les invita courtoisement mais fermement à faire preuve de plus de prudence en manière de présomption d’innocence, puis évoqua la presse qui le poursuivait avec acharnement depuis des semaines.
  • Fillon encore, qui, alors qu’elles l’interrogeaient sur la dette, fut agacé par leurs questions et répliqua : « On a l’impression de subir un interrogatoire. Est-ce que je peux poursuivre mon raisonnement ? »
  • Marine Le Pen, qui leur reprocha de lui couper la parole, puis, une autre fois, de ne pas laisser Dupont-Aignan parler alors qu’il s’en prenait à Macron, laissant alors abruptement entendre qu’existait une forme de soutien vis-à-vis au candidat d’En Marche de la part des médias.
  • Benoît Hamon, qui leur reprocha de trop laisser parler Marine Le Pen et de la laisser s’envoler au temps de parole

 

2e débat – Dupont-Aignan et Le Pen les plus offensifs – 2e débat – Fillon de loin le plus attaqué de tous les candidats – Retour à la page principale Élysée 2017