29 juillet 2016 – Pour le résumé de l’avant-primaires républicaine, voir l’article : « Donald Trump ou la foire aux outsiders »

 

De l’Iowa (1er février) à la veille du Super Tuesday (29 février) : Trump prend la main

 

Drapeau de l'IowaDouble sensation au coup d’envoi dans l’Iowa. D’abord la participation, en forte hausse (180 000 votants contre 120 000 en 2008 et 2012). Ensuite, le verdict : Cruz brûle la politesse à Trump et s’impose dans le caucus ouvrant le bal des primaires. Autre gagnant de la soirée : Marco Rubio, qui finit troisième à un cheveu du milliardaire, mais surtout précède nettement la masse des autres prétendants (Bush, Christie, Carson …). Il confirme ainsi son statut d’outsider modéré autour duquel le parti peut se rassembler contre les sulfureux Trump et Cruz.

L’état de grâce du sénateur de Floride va cependant être de courte durée. Au cours du débat précédant le scrutin du New Hampshire, alors qu’il livre une passe d’armes avec Christie qui lui reproche de réciter mécaniquement un discours que ses conseillers lui ont fait apprendre sur le bout des doigts, Rubio perd pied et répète la même tirade qu’il venait de prononcer. Christie jubile et ne se prive pas d’ironiser : « Here again : the memorized 25-second speech ». C’est un coup dur pour le sénateur de Floride, qui, quelques jours plus tard, ne décroche qu’une cinquième place dans la primaire du « Granite State », que Donald Trump remporte cette fois sans surprise et haut la main.

Autre résultat notable de ce vote : la deuxième place de Kasich. Le gouverneur de l’Ohio avait tout misé sur une telle performance, pari gagné, il reste dans la partie, au contraire de Rand Paul, Mick Huckabee et Rick Santorum, qui ont jeté le gant après l’Iowa, et de Carly Fiorina, Chris Christie et Jim Gilmore, qui les imitent après le New Hampshire.

 

Jeb Bush en 2015Parmi les candidats encore en lice, deux semblent avoir une espérance de vie restreinte : Ben Carson et Jeb Bush. Ce dernier, ex-favori à l’investiture et candidat au trésor de guerre le plus fourni ($138m dépensés), a subi une humiliation en Iowa (2,8%) et n’a pas fait d’étincelles au New Hampshire (quatrième avec 11%). Bref, ses jours comptés. Alors, pour le neuvième débat républicain, il livre un baroud d’honneur et, une fois de plus, il s’en prend à Trump qu’il est quasi le seul à tenter de déstabiliser, à tenter de montrer l’incohérence de ses idées. Pas le moins du monde ébranlé, l’intéressé répond avec morgue et dédain. Une semaine plus tard, il remporte la primaire de Caroline du Sud (32,5% des voix), devant Rubio (22,5%) et Cruz (22%). Quatrième (7,8%), Bush annonce son retrait.

Si la victoire de Trump en Caroline du Sud est importante numériquement (cinquante délégués alloués sur base du « Winner takes all »), celle qui suit au Nevada l’est tout autant pour la symbolique que représente son succès dans un caucus fermé. Sa défaite inaugurale en Iowa (qui applique le même type de scrutin que le Nevada, au contraire du New Hampshire et de la Caroline du Sud, qui utilisent le format primaires ouvertes) avait en effet été mise sur le compte de l’inorganisation de son équipe de campagne, peu rompue à ce genre d’élections, où excellent au contraire les troupes de Cruz, davantage rodées à ce type de joutes (et à leurs coups bas, cf. le cas Carson) et dont le discours très conservateur est a priori plus en phase avec l’électorat concerné. L’histoire va-t-elle se répéter au Nevada ? La réponse est sans appel : Trump y remporte sa victoire la plus nette depuis le début des primaires (49,5%). A la veille du Super Tuesday, le milliardaire a clairement pris la main et confirmé les sondages qui depuis juillet le donnent favori de la course à l’investiture.

 

 

Du Super Tuesday (1er mars) à la mi-avril : vers une convention négociée ?

 

Sept sur onze. C’est le nombre d’États remportés par Trump lors du Super Tuesday. Un beau score. Mais pas une razzia, d’autant plus que le plus gros morceau (le Texas) lui échappe, Cruz restant maître sur ses terres. Au terme de la journée, Trump a conforté son avance, mais sans réaliser de percée décisive.

Pour décrocher à coup sûr l’investiture, il lui faut 1237 délégués (50% du total de tous les délégués). Pour l’heure, il en a 318 (44% de ceux mis en jeu jusqu’ici). Bref, la perspective que ni lui ni aucun autre candidat n’atteigne le nombre requis est réelle. Dans ce cas, la solution passerait par une convention négociée, c.-à-d. une convention où les délégués ne sont plus tenus par le résultat des scrutins de leur État, mais sont libres d’allouer leur vote au candidat de leur choix, ouvrant ainsi la porte à de nombreuses discussions, alliances et arrangements (d’où le qualificatif de « négociée »), y compris en faveur de personnalité n’ayant pas participé à la primaire.

Pour les anti-Trump, ce scénario paraît désormais le seul à même de barrer la route du milliardaire. Quoi d’autre sinon ? Marco Rubio ? Il a échoué à coaliser les modérés et n’enregistre que des résultats décevants (un succès au Minnesota excepté), pour un maigre total de 111 délégués. Kasich ? C’est pire, il n’en a jusqu’ici acquis que 25. Cruz ? Il est en théorie le mieux placé (226), mais il lui faudrait remporter 60% des délégués restant pour atteindre les 1237, une gageure au vu du caractère clivant de son personnage (dont c’est un euphémisme de dire qu’il est peu apprécié au sein du Grand Old Party) et du poids de Trump dans les scrutins.

Bref, pour les anti-Trump, le salut passe par la dilution des voix. Ce qui, à court-terme, implique deux choses :

  • D’abord, d’ici au 15 mars (date du deuxième Super Tuesday), battre Trump dans le plus grand nombre possible de scrutins « fermés » organisé d’ici là, le milliardaire ayant lors du premier Super Tuesday confirmé sa faiblesse dans ce genre d’élections
  • Ensuite, lors du deuxième Super Tuesday, que Rubio et Kasich gagnent les primaires ouvertes se déroulant dans leur fief respectif, la Floride et l’Ohio, deux États qui plus est où l’allocation des délégués se fait non pas à la proportionnelle mais suivant la règle du « Winner takes all ».

La première partie du contrat est assez bien remplie : cinq des huit scrutins fermés sont gagnés par des adversaires de Trump, auxquels s’ajoutent la primaire ouverte de Puerto Rico. Au total, malgré les succès simultanés de Trump dans trois scrutins fermés et deux primaires ouvertes, la quinzaine entre les deux Super Tuesday est positive pour ses rivaux, qui ont résorbé une partie de leur retard et contenu sa progression en nombre de délégués. Plus que jamais, le second Super Tuesday sera clef.

 

Photo officiel de Marco Rubio en tant que sénateur (2011)Les perspectives pour les anti-Trump ne sont toutefois pas bonnes. Si, dans l’Ohio, la partie s’annonce jouable pour Kasich, en Floride en revanche, les sondages donnent Rubio largement distancé. Celui-ci ne ménage pourtant pas ses efforts. Ainsi, lors du débat précédant le premier Super Tuesday, il s’est décidé pour la première fois à prendre frontalement Trump à partie. La forme a toutefois surpris, Rubio se livrant à un numéro étonnant de fou du roi espiègle rendu hilare par les propos du milliardaire auquel il réplique par des saillies acérées. Si le sénateur de Floride paraît s’amuser de ce petit jeu, celui-ci fait surtout puéril et, s’il agace Trump, il ne le déstabilise pas. La qualité des échanges en revanche s’en trouve altérée (d’autant que Cruz s’essaye aussi à chahuter le milliardaire) et la soirée vire à la cacophonie et aux invectives. Le fond allait être atteint lors du débat suivant (3 mars) : alors que Rubio vient d’expliquer pourquoi il se livre depuis quelques semaines à des attaques personnelles à l’encontre du milliardaire, celui-ci revient sur une remarque que son rival, lors d’un meeting, a proféré au sujet de ses mains, des mains que le sénateur de Floride a qualifiées de « petites », sous-entendant que, dans ce cas, une autre partie de l’anatomie de Trump devait l’être aussi. Visiblement offusqué, le magnat tient à mettre les choses au clair et, à la consternation générale, assure qu’il n’a pas de problème de ce côté-là.

Conséquences de ces prises de bec ? Pour Rubio, aucune, ou alors négatives, le sénateur de Floride voyant ses résultats plonger, seuls les scrutins (petits en nombre de délégués) de Puerto Rico et Washington D.C. lui permettant de sauver la face. Dépité, il rentre dans le rang, reprend une attitude posée, et le débat tenu à Miami trois jours avant le second Super Tuesday se déroule sans éclat notable.

 

Au jour J, le résultat est sans appel : Trump gagne la Floride avec 45,7%, tandis que Rubio ne récolte qu’un maigre 27% et déclare « suspendre sa campagne ». L’histoire aurait-elle été différente si Cruz (17%) et Kasich (7%) s’étaient retirés dans cet État, comme certaines voix républicaines en ont émis l’idée ? C’est là une des faiblesses des « Tout-sauf-Trump » : aucun de ses adversaires encore en lice n’est prêt à s’effacer au profit d’un autre, ni même simplement à lui donner un coup de pouce ponctuel, chacun jouant à fond sa carte personnelle, espérant être celui que les circonstances mèneront à l’investiture. Il faut dire aussi que les intéressés ne se sont guère épargnés depuis le début des primaires, Cruz et Rubio en particulier. Grande est l’animosité entre ces deux sénateurs aux profils proches, visant la même place de principal outsider, et que de nombreuses algarades ont opposé tout au long des débats.

Bref, les anti-Trump ne collaborent pas et agissent en ordre dispersé. Une exception : l’Ohio, où Rubio s’est retiré au profit de Kasich, lequel l’a emporté avec une bonne marge (47% vs. 36% à Trump). Aucun retrait en revanche en Floride donc (Cruz déclarant que cela n’aurait servi à rien, estimant que la majorité de ses électeurs se seraient alors reporté sur Trump et non sur Rubio), ni dans le Missouri, que Trump gagne pour 0,2% de plus que Cruz ! Avec en plus l’Illinois et la Caroline du Nord dans sa besace, le second Super Tuesday est un triomphe pour le magnat de l’immobilier, qui, en outre, a vu dans les jours précédents Christie et Carson se rallier à lui.

 

Portrait officiel de Ted Cruz en tant que sénateur (2013)Malgré ces succès, la perspective d’une convention négociée n’est pas écartée, d’autant que, dans le mois qui suit, marqué par cinq scrutins, Cruz effectue un quasi-carton plein. Utah, Dakota du Nord, Wisconsin et Colorado sont pour lui, Trump ne gagnant que l’Arizona. Une fois encore, Cruz a tiré profit de la formule des caucus fermés, maîtrisant à la perfection leurs subtilités ainsi que le processus de sélections des délégués, quitte à recourir à des méthodes peu reluisantes pour arriver à ses fins.

Furieux, Trump enrage, parle « d’un système truqué, d’une escroquerie », prédit des émeutes si le candidat premier au nombre de délégués n’est pas investi, et menace de quitter le parti pour concourir en tant qu’indépendant. Parallèlement, il remanie son équipe et fait appel à Paul Manafort, un vétéran des primaires républicaines, qui joua un rôle actif dans le succès de Ford en 1976, puis dans ceux de Reagan en 1980 et de Bush Senior en 1988, et dont l’expérience et l’influence pourraient s’avérer cruciales en cas de convention négociée

 

De New York (19 avril) à Cleveland (21 juillet) : le triomphe de Trump et la quête d’une impossible unité

 

Le champ de bataille redevient toutefois propice à Trump et va lui permettre de reprendre sa marche en avant. La plupart des scrutins ayant lieu dans la seconde moitié d’avril ont beau être fermés, leur caractéristique principale est surtout de se dérouler dans des États du Nord-Est, sociologiquement favorables au magnat de l’immobilier. Ce constat est perçu comme tellement vrai dans l’État de New York que Cruz, le considérant comme perdu d’office, n’y mène même pas campagne. Le verdict lui donne raison : Trump l’emporte avec 60%, contre 25% à Kasich et 15% au sénateur du Texas.

 

Logo de l'AcelaVient alors la primaire de l’Acela (du nom du train à grande vitesse qui traverse les cinq États du Nord-Est à voter ce jour-là), où Cruz et surtout Kasich espèrent davantage limiter la casse. En vain : Trump rafle tous les scrutins avec plus de 50%. Alors, dans un sursaut désespéré, Cruz et Kasich tente une ultime manœuvre : tout en récusant l’idée même d’alliance, ils annoncent concentrer chacun leurs efforts sur des États précis sans se disperser ailleurs. Ainsi Kasich se retire-t-il de l’Indiana pour y laisser le champ libre à Cruz, et celui-ci lui rend la pareille en Oregon et au Nouveau-Mexique. Trop peu, trop tard. Le 3 mai, Cruz est écrasé en Indiana. Le soir même, il « suspend sa campagne ». Le lendemain, Kasich se résout à l’imiter. Pour Trump, la course à l’investiture est gagnée.

Un autre défi l’attend cependant : restaurer un semblant d’unité dans un parti fracturé et dont une bonne partie le hait. Nombreux parmi l’establishment pensent que Trump a réussi un braquage sur le Grand Old Party, que ses valeurs ne sont pas assez conservatrices, qu’au plus profond de lui ses convictions sont celles d’un démocrate, et que sa victoire a surtout été obtenue avec les voix de votants non-affiliés au parti (comme en témoigne la différence de résultats suivant le type de scrutin), séduits par son discours décomplexé en matière d’immigration, de protectionnisme économique et de critique du système, autant de sujets porteurs pour les électeurs, dont la participation élevée aux primaires républicaines illustre en creux le décalage profond existant entre la base électorale et les élites du GOP.

Ensuite et peut-être surtout, il y a le style de Trump. Un style outrancier, irrespectueux et grossier, que le milliardaire assume, mieux, qu’il revendique, et qui lui permet de balancer des énormités sous le couvert d’un discours de vérité. C’est peu dire que les invectives et commentaires désobligeants dont il a agoni ses adversaires ont déplu, dans un monde pourtant habitué à des campagnes dures et émaillées de coups bas. D’ordinaire, les adversaires font bonne figure et, bon gré mal gré, acceptent de se rassembler derrière le vainqueur. Ici, rien de pareil, la défiance (quand il ne s’agit pas de fronde pure et simple) ne s’éteint pas. C’est vrai du côté des politiques (Mitt Romney, les Bush, mais aussi plusieurs membres du Congrès dont le mandat doit être renouvelé cette année et qui se gardent de soutenir Trump de crainte de pénaliser leurs propres élections), cela l’est aussi de celui des grands donateurs du parti. Or, si sa fortune personnelle a permis au milliardaire d’autofinancer sa campagne des primaires, il en ira autrement de la présidentielle, où les sommes à mettre en œuvre seront nettement plus élevées.

 

Portrait officiel de Paul Ryan en tant que membre de la Chambre (2013)Alors, au lendemain de la primaire de l’Indiana qui a acté son succès, Trump prend son bâton de pèlerin et va à la rencontre des principaux dignitaires du parti. Début juin, il obtient officiellement le soutien de Paul Ryan, le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants et patron officieux du GOP. Ryan n’est en aucun cas groupie du milliardaire, avec lequel il admet publiquement avoir des divergences de vue. Mais, tempère-t-il, celles-ci sont moins nombreuses que leurs points communs. Alors, sans enthousiasme mais avec sérieux, il va jouer le jeu et mettre le parti en ordre de marche derrière celui qui, que ses opposants le veuillent ou non, sera inéluctablement investi mi-juillet à la convention républicaine de Cleveland et qu’il faudra appuyer sous peine de voir, horreur absolue, Hillary Clinton l’emporter.

 

De son côté, Trump tente d’affiner son image, de donner des gages de conservatisme (p.ex. en choisissant Mike Pence comme colistier, un républicain bon teint) et de pondérer ses propos. Le vernis est néanmoins fragile et craque souvent, notamment après la tuerie d’Orlando, lorsque le milliardaire réitère sa volonté d’interdire l’immigration des musulmans, puis, plus tard, loue Saddam Hussein pour la manière dont il traitait les terroristes. Plusieurs élus manifestent leur malaise, d’autres refusent d’être associés de quelque manière que ce soit à la campagne du milliardaire, d’autres cherchent un autre candidat, et d’autres encore déclarent qu’ils voteront Clinton. Bref, à la veille de la convention de Cleveland, les dissensions sont patentes et, lorsque s’ouvre celle-ci, les anti-Trump réclament que les délégués ne soient pas tenus de voter d’après le résultat des primaires, mais puissent le faire « selon leur conscience ». Après un moment de flottement, la demande est rejetée. Mais les opposants du magnat de l’immobilier n’ont pas dit leur dernier mot. Deux jours plus tard, c’est au tour de Ted Cruz de parler. Si celui-ci ouvre son discours par un mot de félicitation pour le vainqueur, ce sera la seule fois en vingt minutes qu’il prononcera son nom, concluant son speech sous les huées en appelant les électeurs à « se lever et parler et voter selon [leur] conscience, et à voter pour les candidats en qui [ils ont] confiance pour défendre [leur] liberté et être fidèle à la Constitution ». De tout cela, Trump dit n’avoir cure. L’important pour lui se passe le lendemain, lorsqu’il accepte, « humblement et avec gratitude », l’investiture à la présidentielle du parti.

 

Donald Trump à la convention républicaine de 2016

Donald Trump à la convention républicaine de 2016 (Photo : Ali Shaker/VOA)

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